Dans la Sonate n°6 de Beethoven, le legato de Valeriy Sokolov est exceptionnel et répond à la précision du toucher de David Fray. Le jeune pianiste parvient à faire éclore avec subtilité chaque timbre et couleur de la partition. Tout Beethoven y est : rigueur formelle, lyrisme, jeux de contraste, clairs-obscurs, humour… et émotion !

En deuxième partie de ce programme, ils jouent la Sonate pour violon et clavecin n°4 en ut mineur, BWV 1017 de Bach. Le lyrisme intense de la « Sicilienne », mouvement lent, fait curieusement écho à d’autres partitions, non sans rappeler l’écriture préromantique de Beethoven.